09.02.2015 | managementmagazin | Barbara Angehrn

La démocratie, instrument de direction

«Les dirigeants sont moins importants qu’ils ne le croient. Cela se voit surtout au moment des élections», conclut Marc Stoffel, CEO de l’éditeur de logiciels Haufe-umantis SA dans une interview récente accordée au magazine GDI Impuls. L’entreprise fait élire ses dirigeants par son personnel, réagissant ainsi à une complexité croissante ne pouvant plus être maîtrisée avec des structures Top- Down. Car un dirigeant n’est pas un couteau suisse multifonctions qui sait tout faire, mais un prestataire au sein d’une équipe – comme le constate Stoffel à juste titre. Dans un processus démocratique, les décisions qualifiées sont dans le même cas, car grâce à la transparence et au droit de parole elles sont soutenues par les parties adverses. La crainte d’être ralenti par le personnel dans la mise en oeuvre de nouvelles stratégies pour l’entreprise, Stoffel la rejette par un exemple de l’année 2005. A l’époque, le personnel avait suggéré un nouveau modèle commercial qui, à peine deux ans plus tard, permettrait de générer 85 pour cent de la croissance. Aujourd’hui, les succès remportés donnent raison à l’entreprise: son effectif a doublé au cours des 18 derniers mois.

Source: La version intégrale de l’interview est publiée dans GDI Impuls 3.2014, p. 82–85

Barbara Angehrn, Communication SIA